Loin de toi...

Chapitre 1 - Prologue

J'habite dans cette belle et grande maison au grand jardin vert et au murs couleurs sable, sans parler des nombreuses fleurs qui parfument la maison. Je suis sur une marche de l'escalier qui mène aux chambres, la marche numéro ? Waouf ! Incomptable, j'ai déjà essayé et je me suis ramassé une gamelle en comptant, ça vous embrouille l'esprit vous faites pas attention ou vous allez et... Bam ! Sans vous en apercevoir vous vous êtes déjà ramassé la plus grande gamelle de votre vie. Qu'est-ce que je fais sur cette marche ? Je la regarde attentivement pour pas qu'elle tombe. Non, sérieusement, j'attends mon dresseur qui s'habille en haut, dans sa chambre. Je n'en ai pas marre d'attendre ? Bah, j'ai l'habitude. Enfin ! Enfin quoi ? Mais vous suivez ou pas là ? Enfin il descend ! Qui ? Mais c'est évident ! Mon dresseur, voyons. T-shirt noir, veste rouge fermée et jean bleu. Il descend, je le suis et arrive le 1er en bas, nous allons vers la porte d'entrée, mes compagnons arrivent derrière moi. Puis il commence à nous parler et dit :

- « Je reviens je vais à Argenta, ça me prendra 15 heures, donc je reviens ce soir très tard, au revoir à ce soir. »

Il ouvre et referme la porte derrière lui.


Chapitre 2 - Fuite

Je suis affalé au sol devant cette porte d'entrée. Ça fait 3 jours qu'il n'est pas revenu... Qui ? Mon dresseur...

- Caninos, bouge, tu bloques le passage ! me crie un pokémon violet. Et oui, fourrure orange et blanche avec des rayures noires, je suis un Caninos ! Et fier de l'être !
- Mentali, tu es du type psy, tu n'as cas te téléporter ! dit-je sur le même ton qu'elle. Qu'elle ? Bah oui ! Mentali est la seule fille de la bande ! Elle est plutôt jolie, niveau combat, je l'ai jamais vu combattre.
- Je viens d'évoluer, je ne maîtrise pas encore mes pouvoirs psy ! s'exclame t'elle.
- Tu contrôles pas non plus ton sale caractère ! dit-je.
- Stop les tourtereaux ! dit un petit oiseau vert qui est posé sur un lustre.
- Tais toi Natu ! disons Mentali et moi en chœur. Et oui, le petit oiseau vert n'est que notre cher Natu. Son jeune âge ne l'empêche pas de dire des bêtises aussi grosses que lui ! Voici le plus petit de la bande, en taille et en âge.
- Il a raison, arrêtez ! Vous devriez chercher notre dresseur au lieu de vous chamailler ! nous crie un pokémon à la fourrure blanche. Grr... ce pokémon, c'est Absol ! on s'est battu et chamaillé mais à chaque fois quelqu'un a arrêté la bagarre. Je ne le porte pas dans mon cœur ! Et c'est bien réciproque ! Ont est comme des rivaux. Il est très sombre, très solitaire et dit les choses en face, pour lui : pas de pitié !

- Parce que tu fais quelque chose de plus que nous ?! je m'exclame
- Je n'ai jamais dit ça ! Ce que j'ai dit c'est que vous n'êtes que deux langues pendantes qui passent leurs journées à rien foutre ! dit-il, énervé. Et oui, vous venez de voir le seul et l'unique côté noir et sombre de Absol, enfin ce n'est qu'une partie de ce côté noir et sombre.
- Si tu es si malin le donneur de leçon, retrouve notre dresseur ! je m'exclame
- Pour que je me tape le sale boulot ?! Tu rêves ! crie t-il.
- Et viens me dire que je passe mes journées à rien foutre après ça !! je crie.

Nous voyons deux pokémon arriver derrière nous, l'un est orange et ressemble à un renard, l'autre est vert et a un bulbe sur le dos, le pokémon vert nous dit :

- Bon ça suffit ?! Vous allez pas vous disputer pour qui y va, on y va tous les 6 !
- Tous les 6 ? lui demande Natu.
- Oui ! Absol, Caninos, Natu, Mentali, Buizel et moi, on y va tous ! lui répond Bulbizarre. Ce pokémon vert au bulbe sur le dos n'est autre que Bulbizarre ! Le plus intelligent de la bande ! Et le pokémon orange qui ressemble à un renard est Buizel ! Celui-ci n'est pas très bavard, mais quand il parle, ce n'est pas pour rien dire !
- Je n'ai aucune envie de me retrouver avec cet abruti de Caninos, mais il nous faut bien un pokémon feu, dit Absol tout en évitant de me regarder. Non, mais ! Vous voyez comment il est le soi-disant « ami » !
- Tu perds rien pour attendre toi, le pigeon ! dit-je
- Bon ça suffit ! Il faut trouver un plan pour s'enfuir ! crie Mentali. Nous regardons Bulbizarre, le plus intelligent, et nous savons déjà qu'il a un plan.
- Oui je sais, le voici : Nous devrons passer par la porte d'entrée sans faire de bruit, pour ça passons par la chatière, ensuite, courir jusqu'au portail et l'escalader, nous fait part Bulbizarre.
- Parfait ! Pour la chatière pas de problème, je vais la détruire !! dit Absol prêt pour son attaque Coupe.
- Tu vas faire trop de bruit arrête !!! crie Bulbizarre désespéré.
- Bon, ok. Renchérit Absol. Il arrête son attaque.
Nous passons par la chatière, enfin, Absol a un peu de mal à passer... dans un instant de douleur, coincé dans la chatière, celui-ci envoie une Ball'ombre dans une poubelle. La balle noire transperce la poubelle, mais ce n'est pas le pire, la poubelle transpercée tombe par terre dans un bruit atroce.
Les parents de notre dresseur accourent. Absol, encore coincé, voyant les parents de notre dresseur derrière lui, il force la chatière et arrive à se libérer de celle-ci.

- Comment ces sales bêtes ont pu faire une chose pareille ?! s'exclame le père de notre dresseur.
Qu'est-ce qu'il croit ? Condamner la chatière ?

- Mais tu es complètement malade !! je m'exclame.
- Non ! On voit bien que c'est pas toi qui était coincé dans la chatière ! me répond t-il.
- On court vers le portail et on fait la suite du plan ! ordonne Bulbizarre.
- Et surtout, Absol, tu ne détruit pas le portail !!!! dit-on en chœur. Il pousse un soupir mais ne répond pas. Nous courons à présent dans le jardin, pourchassés par les parents de notre dresseur. Nous ne tardons pas à arriver devant le portail, Absol saute par-dessus, il est suivi de Mentali et de moi, Buizel l'escalade, Natu vole au dessus et Bulbizarre se propulse avec ses Fouet Lianes. A présent derrière le portail, nous filons de cette maison.

-

- Caninos où allons-nous ? me demande Natu.
- Je ne sais pas... tout ce que je sais... c'est que j'irai jusqu'au bout du monde pour retrouver notre dresseur ! je lui réponds.
- Tu iras jusque-là ? me demande à son tour Mentali.
- Oui, pas vous ? je leurs demande.
- Si !!!! répondent t-ilsen chœur, sauf... Absol bien sûr...
- Aux armes compagnons ! Rien ni personne ne nous empêchera de retrouver notre dresseur !!! crie-je.
- Oui !! crient t-il aussi, sauf vous savez qui.

J'ignore où, ce que l'ont allez vivre, si ont allez le retrouver, s'il allez bien, si ce n'est pas peine perdue, ce qui lui et arrivé mais... je sais que je me battrai jusqu'à mon dernier souffle et que j'irai jusqu'au bout du monde pour notre dresseur !!!

Chapitre 3 - Voyage

On marche dans la ville. Buizel est tout derrière, Mentali est devant Buizel, je suis devant elle, Natu est devant moi, Absol est devant Natu et derrière Bulbizarre. Mince ! Quel idiot je suis ! J'ai complètement oublié de vous dire le nom de la ville où on habite ! Nous sommes à Azuria. La ville qui se trouve sur le côté gauche du mont Sélénite, mais aussi, la ville aux grandes rivières et aux pokémon eau ! Vous vous demandez certainement pourquoi notre dresseur doit prendre 15 heures pour aller à Argenta de Azuria. Et bien, tout simplement, parce qu'il faut remonter tout le Mont Sélénite, ce qui n'est pas chose facile. Les gens ne font presque pas attention à nous, ils savent que nous sortons souvent dehors en petit groupe. Bulbizarre se retourne sur nous et nous dit :

- « On devrait se dépêcher.
- Pourquoi ? demande Natu.
- Les parents de notre dresseur vont certainement coller des affiches pour dire que nous nous sommes sauvés. Les gens nous poursuivront, nous captureront et nous remettrons dans notre maison et là... , continue t-il.
- On ne pourra plus retrouver notre dresseur ! je m'exclame.
- Exact. dit-il, triste, en baissant la tête.
- Oui, et c'est pour ça que nous devons faire de notre mieux, pour retrouver notre dresseur, pour fuir ceux qui nous en empêchent !!! On doit se dépêcher, vite ! dis-je, sur un ton très convainquant.
- Tous avec Caninos !! crie Natu.
- Oui ! Nous devons aller par là ! » dit Bulbizarre avec un signe de tête.

Nous repartons vers le chemin de Bulbizarre. Nous arrivons là-bas après 20 minutes de course. Mais un arbuste nous bloque le passage.

- « Et maintenant ? demande Mentali.
- Si je le brûle la ville va avoir le droit à un incendie. Je réponds.
- Je vais, tout simplement, le couper avec Coupe ! » s'exclame Absol.

Il se concentre, puis coupe le petit arbre avec sa corne en abaissant sa tête.

- « Ouais bien !! crie Natu.
- Et mince ! On a trop tardé ! Préparez-vous à courir le 100 mètres !! s'exclame Bulbizarre en regardant derrière lui. Nous nous retournons et voyons des affiches sur des murs, panneaux ou divers endroits.
- L'arbre est coupé on file !!! » je m'exclame. D'un signe de tête ils approuvent. Et nous courons de toutes nos forces, en espèrant qu'ils ne nous voient pas courir comme des dingues.
- « Bulbizarre et là on va où ?! crie Natu.
- On continue par là ! Carmin-sur-mer se trouve par là ! Il répond.
- Et tu veux qu'on fasse quoi à Carmin-sur-mer ?! Qu'on face une croisière ?! demande Absol.
- Espèce d'idiot !! Peut-être que notre dresseur et là-bas !! » je m'exclame. Il n'a pas l'air content de ma réponse, le « Espèce d'idiot !! » à dû l'énerver.

Quelques minutes plus tard, environ 20 autres minutes de course, on arrive dans une route. Il y a des hautes herbes des deux côtés qui ne font pas partie de la route.

- « On s'arrête 5 minutes... » dit Bulbizarre, exténué.

Après 5 minutes d'arrêt, nous repartons vers Carmin-sur-mer, on y est presque. 10 minutes de marche et nous y voici... Carmin-sur-mer.

- « On y est ! crie Bulbizarre.
- Ouais !!! nous crions en chœur. Je me retourne, les gens nous regardent bizarrement.
- Heu... les gars... regardez autour de vous... » dis-je.

Les gens nous regardent de plus en plus bizarrement. Est-ce la présence d'Absol ou notre petite troupe ?

- « Je propose quelque chose, allons sur le bateau et filons de cette ville de dingues ! propose Absol.
- Non ! On sait pas si notre dresseur et ici ! je m'exclame.
- Caninos ! me crie t-il.
- Caninos, on reviendra après ici, me dit Bulbizarre d'une une voix calme.
- Mais... »

D'un coup de Pistolet a o, Buizel embarque sur le bateau, Bulbizarre m'attrape dans un de ses Fouet Lianes et lance l'autre à Buizel. Buizel l'attrape et Bulbizarre se propulse sur le bateau avec moi accroché à un de ses fouet. Grâce aux Fouet Liane de Bulbizarre, Absol, Natu et Mentali embarquent aussi. Nous voici sur le bateau, quand 3 pokémon arrivent d'une cabine. Un est rouge et ressemble à un crabe. Un autre et noir et gris et l'autre ressemble a un pélican blanc.

- « Qu'est-ce que vous faites ici ? nous demande le pokémon rouge.
- Me dis pas que ce bateau est piloté par des pokémon ! s'exclame Absol.
- Non, nous sommes juste des pokémon qui font une croisière sur leur territoire, répond le pokémon noir et gris.
- Eh le piaf, toi le loup-garou et toi le tourteau on peut s'avoir qui vous êtes ? demande Absol.
- Est ! Je ne suis pas un piaf mais un Békipan ! répond l'oiseau blanc.
- Ca se voit pas que j'suis un Grahyena ?! s'exclame le pokémon gris et noir. Tiens, il ressemble a Absol.
- Tourteau ? Idiot tu vois pas que je suis un Ecrapince ! s'exclame le pokémon rouge.
- Et vous qui êtes-vous ? demande le Grahyena.
- Je suis Caninos, voici Bulbizarre, Mentali, Natu, Buizel et Absol, dis-je, sur un ton poli.
- Ca me plaît ! s'exclame le Grahyena.
- De quoi ? demande Natu,
- 6 contre 3 ! Allez on y va ! dit le Ecrapince en levant sa pince.
- Mais vous êtes malades ?! On va pas se battre sur un bateau, tout de même ! s'exclame Bulbizarre.
- Si ! » sur ses mots, ils nous attaquent.

Grahyena attaque Absol avec Morsure, celui-ci utilise la même attaque. Les deux pokémon se mordent mutuellement. Békipan attaque Buizel avec Onde-de-choc, Buizel arrête l'attaque avec Queue-de-fer. Les deux pokémon eau se lancent des attaques eau qui s'entrechoquent. Ecrapince me choisit pour cible et m'envoie une Bulles d'O, pas de problème pour moi, j'utilise Queue-de-fer ce qui éclate les bulles d'O.

- « Bulbizarre, va les aider ! » crie Mentali.

L'Ecrapince me refourque une attaque Bulle d'o. Je me prends l'attaque sans trop de dommages.

- « Comment as tu fait ?! Tu es du type feu !! s'exclame t-il.
- Vu le nombre de fois où on m'a jeté à l'eau c'est pas étonnant » je réponds avec un regard à Absol. »

Bulbizarre se joint au combat, celui-ci utilise Fouet lianes mais Békipan utilise Pistolet a o par terre, le sol est glissant et Bulbizarre glisse, ne contrôlant plus son attaque Fouet Lianes, l'attaque heurte Ecrapince, celui-ci est projeté en avant sur moi. L'Ecrapince et moi passons par-dessus bord mais il arrive avec sa pince à s'accrocher au bord du bateau, je m'accroche à lui, mais avec sa pince de livre m'envoie une attaque Bulle d'o, l'attaque me heurte et je tombe à l'eau. J'entends Mentali, Natu, Buizel et Bulbizarre crier :

- « Caninos, non !!! »

Mais le courant et trop fort, il m'emporte ! Je heurte un rocher puis plus rien, je perds conscience... vais-je mourir ...?

Chapitre 4 - La ville fleurie

... ... o... ou... où suis-je... ?... je suis dans... l'eau... il fait nuit... il pleut... la pluie tombe sur mon moi... je ne vois presque rien... je n'arrive pas à me lever... je suis blessé... j'ai des coupures, des blessures, et autres... que fais-je ici... ? Comment suis-je... arrivé ici... ?... notre dresseur... on doit le sauver... mais où sont les autres... ?... le bateau... je suis tombé du bateau et le courant m'a emporté... où suis-je maintenant... ? J'essaye de me relever, il n'y a presque pas d'eau ici... j'ai patte. Avec difficulté, je me relève, j'essaye à présent de marcher, je dois rejoindre la terre ferme... j'ai l'impression de tomber à chaque pas... je suis tout trempé... j'ai froid... mais je ne dois pas m'arrêter. Maintenant je suis sur la terre ferme... quelques chose attire mon regard, une affiche sur un mur, je m'en approche, toujours avec autant de difficulté... je suis devant l'affiche, il y a écrit :

- « A celui ou celle qui trouvera un Absol, un Mentali, un Natu, un Bulbizarre, un Buizel ou un Caninos, je veux que vous le rameniez chez nous, à Azuria, à la maison au grand jardin. Vous recevrez une énorme somme d'argent en récompense. Merci bien. »

Mince ! Il faut que je sorte de cette ville et vite ! Les parents de notre dresseur sont déjà passés par ici ! Les gens vont me capturer si je ne me sauve pas vite ! Je cours, mais je trébuche et tombe dans une flaque d'eau. J'arrive à peine à me relever... mais... mon dresseur... je ne dois pas l'abandonner... que font les autres... ?... où sont-ils... ?... pourquoi tellement de questions, mais si peu de réponses... ?... la pluie... je ne la sens même plus sur mon corps... je me relève, avec du mal... et vois une femme... elle a un parapluie... elle me protège de la pluie... pourquoi ? Je suis un « objet » qui rapporte beaucoup maintenant... je la regarde attentivement... elle a les cheveux noirs... un parapluie vert avec un petit Mystherbe dessus... elle a un bandeau noir et est habillée en vert et en noir... elle me dit :

- « Bonjour, tu as l'air mal en point. Je ne suis pas fan des pokémon feu, mais je ne peux pas te laisser tout seul dans un tel état. Je m'appelle Erika. »

Je la regarde... quand soudain, une douleur me prend... je vois flou, de plus en plus flou, ma vue se trouble... je ne vois plus rien et je tombe au sol...

..... ........ ..... ?..... Où suis-je ? J'ouvre un œil, je suis dans une maison, une maison bien remplie de fleurs. Ce parfum est si agréable... je regarde autour de moi, je suis sur un tapis rond et rouge, mes pattes avant et ma tête sont sur un oreiller sur le tapis et j'ai une couverture sur mon dos. Je me sens beaucoup mieux. Les murs sont beige, proche du blanc, il y à quelques meubles et des fenêtres, les fenêtres sont ouvertes. Le soleil passe par les fenêtres ouvertes et m'éclaire. Le soleil ? Mais alors il fait jour ! J'entends du bruit... qui est-ce ? C'est une conversation téléphonique.

- « Oui. Il n'y en a pas, je n'en ai vu aucun. répond une voix féminine.
- Vous en êtes sûr ? Il n'y a aucun Caninos ici ? Mais des gens m'ont certifiés voir un Caninos tomber du bateau et allé vers Céladopole. insiste une voix qui m'est familière...
- Peut-être. Mais je n'en ai vu aucun, répond la voix féminine.
- D'accord. Au revoir, la voix familière racroche.
- Au revoir. » finit la voix féminine.

Je sors de sous la couverture, me lève et va vers la personne qui parlait.
- « Tiens, te voici. Bien dormi ? me demande t-elle.
- Oui. je répond en souriant et avec un hochement de la tête. La personne est Erika... mais à qui parlait t-elle ?
- Tu as dû entendre à qui je parlais et tu as vu les affiches... commence t-elle. Je hoche la tête.
- Oui, je parlais à ton propriétaire, enfin, le père de ton propriétaire. Ton dresseur est donc parti et n'est plus revenu. Tu t'est donc échappé avec un Mentali, un Buizel, un Bulbizarre, un Natu et un Absol ? me questionne t-elle.
- Oui. dis-je avec un hochement de la tête.
- Tu dois te demander pourquoi je n'ai rien dit de ta présence ici. Et bien... je sais que tu est le pokémon recherché... mais... je ne trouve pas ça juste de te poursuivre... surtout ainsi... tu ne veux que retrouver ton maître... je ne suis pas comme ces gens. Je veux protéger les pokémon et non les poursuivre. Même pour de l'argent. Mais... je t'ai protégé, mais tu vas devoir partir rejoindre tes amis et retrouver ton dresseur... mais je continue à garder le secret de ta venue ici, me dit-elle.
- Si tout le monde est comme ça... Erika... tu es bien la seule à penser ça... » dis-je.
J'entends du bruit dehors... des gens ? Non. Des pokémon !
- « M'envoyer moi, parce que je suis un pokémon plante et que je passerai inaperçu pour chercher Caninos c'est gonflé ! s'écrie une voix familière. Je sort en courant de la maison d'Erika c'était lui. Erika sort après moi.
- Bulbizarre ! je m'exclame.
- Tiens tu es là toi ! Les autres sont là-bas ! Mais qu'est-ce que tu fais dans une maison... ? me demande t-il.
- Erika m'a emmenée chez elle... j'étais blessé... je répond.
- Erika ? Bon ça fait rien, partons. Me dit-il.
- Ok ! Au revoir Erika ! je crie.
- Au revoir Caninos. » me dit-elle, elle repart dans sa maison.
Nous courons pour sortir au plus vite de la ville. Après 5 minutes de course dans cette ville remplie de fleurs et de grands immeubles nous sortons de la ville. J'aperçois Buizel et les autres !
- « Enfin tu es là ! Sac-à-puce dans qu'elle histoire tu t'est encore mis ?! me crie Absol.
- quelles chaleureuses retrouvailles. j'ironise.
- C'est pas tout, on doit sortir d'ici ! » s'exclame Natu.
Nous nous avançons vers un étrange souterrain. Quand j'entends du bruit, je fais demi tour vers la ville et vois...
- « Laissez-moi tranquille ! crie un viel homme. Deux types louches sont en train de le voler ! Je m'apprête à les arrêter quand...
- Laisse-les ! On doit filer d'ici ! me crie Absol.
- Non ! Il faut l'aider ! je crie.
- Eh pépé, donne nous tes pokémon ! crie l'un des gars.
- Non ! Jamais je ne vous les donnerai ! crie le viel homme.
- Absol on doit l'aider ! je crie.
- Non. il répond, insignifiant.
- Tu l'as voulu pépé ! crie l'autre gars, il est habillé en noir avec une cagoule sur le visage, des voleurs de pokémon ! Le gars sort une arme de sa veste noire. Non... il ne va pas...
- Absol c'est un flingue qu'il a !!!! je m'écrie. Le loup blanc ne répond pas et s'avance vers le souterrain.
- Adieu papi ! » crie le gars. Je ne peux pas regarder ça, je ferme les yeux, quand je les r'ouvre l'homme est à terre du sang au sol... il est mort... je verse une larme... les deux types le fouillent, il n'a rien, ils repartent....
Mais pourquoi Absol n'a-t-il rien fait ? Je m'enfonce a mon tour dans le souterrain...

Chapitre 5 - Combat coopératif

On marche dans le souterrain. On ne tarde pas à le traverser.

- « Eh ! C'est quoi ce délire !!! On est de retour à Carmin-sur-mer !!!!!! s'exclame Natu.
- Et alors ? je demande étonné.
- Caninos, nous avons déjà fouillé cette ville après ta chute dans l'eau, me répond calmement Bulbizarre.
- J'ai des comptes à régler avec un tourteau. » dis-je, bien déterminé.
La discussion est close, je les guide jusqu'à un bateau blanc.
- « Par ici ! leur dis-je en montrant le bateau blanc.
- Tourteau ? Bateau blanc ? » me demande Bulbizarre.
Je hoche la tête et me propulse grâce à un Lance-Flamme. Bulbizarre fait monter les autres grâce a ses Fouets Lianes sur le bateau.
- « Hum, hum, je prends une grande inspiration, eh ! Le tourteau ! Sort de ton trou !!! » je crie.

Un pokémon à l'apparence d'un crabe rouge sort d'une cabine.


- « Ecrapince !!!! s'exclame Natu.
- Oui ! Ecrapince et non le « tourteau » !!!! s'exclame le crabe rouge.
- Eh ! Ca t'as bien amusé de me faire passer par-dessus bord ! lui crie-je.
- Hum... ? Ha... Le Caninos... dit-il en poussant un soupir.
- Oui ! Le Caninos ! Le Caninos qui va te botter le train !!!!! » crie-je.

Je lance une Flammèche, les petites flammes foncent sur l'Ecrapince mais il se protège avec son armure. J'arrête mon attaque quelques instants il me lance des Bulle d'O que j'éclate avec une autre Flammèche. Il m'envoie une Force-Poigne que je contre avec ma Queue-de-fer. Toujours queue contre pince, il me lance une Bulle d'O je suis repoussé par l'attaque mais je tiens bon et me tiens à sol avec mes griffes. Il réattaque avec Force-Poigne, se croyant plus rapide, mais j'esquive l'attaque en me baissant et lui envoie un puissant jet de flamme qui le propulse au bord du bateau, il passe par-dessus bord mais se retient avec sa pince. Je m'approche de lui. Il panique. Je pose ma patte sur sa pince.

- « Non !!! Non ne fais pas ça !!!! me supplie t-il.
- Caninos, fais le ! me crie Absol.
- Non, allez Ecrapince prends ma patte ! lui dis-je.
- Caninos si tu ne le fais pas... commence Absol.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?! Me donner une fessée ?! » crie-je.
Le loup blanc ne m'en dit pas plus, il utilise une Vive-Attaque pour se déplacer rapidement, il se place à côté d'Ecrapince et nous.
- « Pas de pitié pour les ennemis. me dit-il. Il prend la pince d'Ecrapince et le jette par-dessus bord.
- Non !!!! m'écrie-je. Le crabe rouge tombe à l'eau et se fait emporter par le courant.
- Caninos, retiens ça, pas de pitié pour les ennemis, me dit-il, il me murmure aussi :
- « Caninos, pour les faire bouger un peu on va se battre comme dans les vrai combats, on les fera avancer plus vite comme ça, et ne t'en fais pas, Ecrapince va bien. me murmure le loup blanc, aucun des autres ne peut entendre.
- Pas de problème. » murmure-je.

On descend du bateau, arrivés sur terre ferme les gens qui sont rentrés dans leurs maisons en
ressortent armés.

- « Vous avez que fouillé les lieux après ma chute ? je demande.
- Non, nous avons aussi, pour avoir quelque chose à manger, volé. Répond Absol.
- Tu as fait quoi ?! m'écrie-je.
- Tu as très bien entendu tête de veau ! crie t-il.
- Vas te faire voir ! » crie-je.

Le loup et moi engageons le combat, le loup me lance une attaque Coupe : Il abaisse sa corne sur sa tête, j'esquive le coup en sautant et lui lance une Flammèche : Les petites flammes fonce sur lui, mais il les arrête avec sa corne. Tandis que Mentali, Natu, Buizel et Bulbizarre cour devant pour échapper aux gens qui nous poursuivent, Absol et moi nous battons tout en avançant. J'utilise une Queue-de-fer qu'il bloque avec sa corne, je recule il me lance une Ball'Ombre, je la prends de plein fouet et recule encore en arrière, mais je me relève ! Il m'ent faut plus pour me battre ! J'utilise une Vive-Attaque : Je me déplace rapidement derrière lui, je vais lui planter mes crocs dans son cou quand celui-ci me fait un croche-patte je me tiens avec mes pattes avant et lui fait aussi un croche-patte, il tombe à terre de tout son poids. Je le prends par la queue et le jette vers Natu et les autres qui cour devant nous, nous lançant de petits regards. J'utilise Vive-Attaque pour me mettre près de lui grâce à la vitesse que produit cette attaque, je vais lui faire mon Lance-Flamme, mais le temps de me préparer pour l'attaque il me mord le cou. J'utilise Danse-Flamme, un tourbillon de flammes nous entoure, grâce à mon type feu, je ne ressens rien, mais Absol, lui, souffre et me lâche le cou. J'arrête le tourbillon.

- « Ce combat était trop chouette !!!!! nous félicite Natu.
- Ouais, bon, on avoue... C'était un complot pour que vous avanciez vite... Absol avez senti une catastrophe...
- Mais comment et où avez-vous fait ce complot ? demande Mentali.
- Hé bien...

Je leur raconte ce que m'a murmuré Absol.

- Mais ce qui est sûr : On est à Parmanie. nous dit Bulbizarre.
- Oui, et d'ailleurs, installons-nous ici ! On va passer la nuit ici ! » dis-je.
Ils approuvent, Bulbizarre et Natu vont chercher des baies Oran, Buizel du bois et Absol, Mentali et moi, on installe tout et on surveille. On se situe quelque part à Parmanie : derrière des arbres dans une petite forêt, personne ne peut nous voir, on installe aussi, avec des feuilles, des petits « lits ».

Je vois Absol, je vais lui parler.

- « Eh ! Absol ! C'était marrant ce petit combat, non ? Tu n'es pas si méchant et solitaire en fin de compte. lui dis-je avec un grand sourire.
- Caninos, qu'est-ce que tu es naïf toi. Tu me crois vraiment comme ça ? Pourtant, je ne suis qu'un lâche qui a abandonné un vieux pépé qui c'est fait tuer par deux hommes. Un pokémon qui n'a pas hésiter à en laisser tomber un autre dans l'océan. Un pokémon qui a volé, qui n'a pas de pitié. me dit le loup blanc.
- Non, ceci n'est qu'une partie de toi que tu caches derrière ta sympathie. Pourquoi Absol ? Pourquoi ? Tu es gentil au fond, pourquoi est-tu comme ça ? Solitaire, méchant, sans pitié... je demande.
- Regarde moi ça. Qu'est-ce que tu vois autour de toi ? me demande t-il.
- Des pokémon, des arbres, des feuilles, du bois. je lui réponds.
- Non. Des pokémon qui n'ont rien à faire dans se monde, qui n'ont pas de place ici, qui n'ont pas d'importance. Des arbres coupés, détruits par les hommes. Des feuilles écrasées qui iront aux ordures. Du bois non solide. Et les hommes dedans ? Ils polluent, créent des machines. Ne se servent même plus de leurs cerveaux, une calculatrice ? Génial ! Pourquoi se fatiguer ? Et les pokémon qu'ils traitent comme des amis. me répond le pokémon ténébreux.
- Ils ne sont pas tous comme ça, ils méritent une place ici, ils polluent et ne s'en rende pas toujours compte, ils n'utilisent plus beaucoup leurs cerveaux... mais, un jour, ils comprendront leurs erreurs... dis-je.
- Pff... trop naïf. » dit Absol, il part s'allonger ailleurs.

Je me couche par terre et attends le retour des autres.

Chapitre 6 - Souvenir (1)

Buizel, Bulbizarre et Natu reviennent, enfin ! Ils ont du bois, des feuilles, des branches d'arbres et une douzaine de baies Oran.
- « On a pu trouver ce dont on avait besoin ! s'exclame Natu.
- On devrait tout installer, regardez le ciel. » dit Buizel en levant la tête vers le ciel.

Les nuages gris remplissent le ciel, il va bientôt pleuvoir.

- « Les nuages... la pluie... se protéger..., dis-je en regardant un arbre un Chenipan grimpe. Se protéger... Sécrétion ! Eh !!! Chenipan ! Petit Chenipan ! crie-je.
- Hum ? fait-il, intrigué. Il se retourne et me regarde.
- Descend s'il te plait ! On a besoin de toi ! » je demande à l'insecte.
Il hoche la tête puis descend de l'arbre.
- « Bonjour, je suis Caninos. Je te présenterai les autres plus tard. Mais nous avons besoin de ton aide. Tu vas rester ici, et quand je te le dirai tu t'exécuteras. Compris ? lui demande-je.
- Oui. répond la chenille verte.
- Super ! Eh ! Les gars..., Mentali me regarde d'un air boudeur. Et Mentali, avec des branches comme ça, (je leur montre une branche longue et grosse) on va se faire un abri ! Tout d'abord on va devoir planter les branches comme celle que je vous ai montré ! D'accord ? » demande-je.
Nous choisissons de construire l'abri entre deux arbres, à un endroit où le sol est dur et ne comporte pas de végétal
Ils hochent la tête puis nous plantons en cercle les grosses branches d'arbres.
- « Maintenant... Natu ! Tu vas faire léviter ces petites branches ! » j'ordonne.
Les yeux de l'oiseau vert deviennent roses. Il écarte ses ailes, les branches lévitent.
- « Essaye de les éparpiller, mais pas trop, au dessus des grosses branches ! » j'ordonne.
Il s'exécute, les branches sont bien éparpillées au dessus des autres.
- « Chenipan à toi de jouer à présent ! Utilise ta Sécrétion pour enlacer les branches sur les autres ! » j'ordonne a la petite chenille.
Les branches sont enlacées comme il faut !
- « Chenipan attends un peu. Bulbizarre et Buizel venez à l'intérieur ! »
On passe entre deux branches. On est a présent sous les branches enlacées.
- « On va remettre des branches ici pour pas que ça tombe. »
Les branches qu'il reste, servent à tenir le « toit ».
- « Maintenant... On va mettre des feuilles là-haut ! »
On met des feuilles sur le « toit ».
- « Moi je dis, ça ressemble au piège dans le dessin animé mais haut sur branches... dit Natu.
- Mais c'est pas fini ! Chenipan une autre Sécrétion pour enlacer les feuilles avec les branches ! » j'ordonne.
Les feuilles sont à présent enlacées avec les branches. Ca ne risque pas de s'envoler !
- « Chenipan, merci de nous avoir aidés. Tu peux repartir à présent ! lui dis-je.
- De rien et au revoir, dit la chenille en rampant vers son arbre.
- La dernière chose : On va mettre un peu de feuilles sur le sol, à l'intérieur de l'abri. On y sera mieux, non ? je demande.
- Oui. Et, la plupart du temps, quand il pleut il fait froid. On aura plus chaud et il aura aussi le feu que tu feras, Caninos. » me répond le « renard » d'eau, Buizel.
On mis des feuilles, et au milieu de l'abri, quelques pierres, dessus du bois. Je fais une petite flamme qui enflamme le bois. On peut entendre le feu crépiter, enfin, jusqu'à ce que l'orage arrive.
- « On va être coincés ici jusqu'à ce que la pluie s'arrête... commence Mentali.
- Oui, on ne peux même pas dormir avec ce bruit... continue Natu.
- Ouais... on approuve.
- On devrait jouer à un jeu ! propose Natu.
- Si c'est cache-cache tu peux courir. lui retorque Absol.
- Non, je proposerai qu'on fasse un jeu calme. Comme se raconter notre vie avant la capture ! propose l'oiseau vert.
- J'approuve.
- Idem.
- Pareil.
- Moi aussi.
- Ouais...
- Qui commence ? demande l'oiseau vert.
- Bulbizarre ! propose-je.
- D'accord. » approuvent-ils.

Bulbizarre nous raconte son récit :

Flash-back :

Je suis dans une cage, avec 3 pokémon. On est dans un bateau... Le pokémon orange aux allures de lézard s'approche de moi et me demande timidement :

- « Heu... Bulbizarre... on va où déjà... ? »
Je me tourne vers lui un sourire au lèvres :

- « On est dans un bateau qui nous emmène à Bourg-Palette.
- Et... Qu'est-ce qu'on va faire... A Bourg-Palette... ? »

Un pokémon bleu ressemblant à une tortue soupire puis répond au pokémon lézard d'un ton ennuyé.

- « On va se faire manger...
- Carapuce... Tu n'as pas d'autre sottise à dire ? lui demande le lézard.
- Qu'est-ce que tu veux que je te réponde ? lui demande à son tour le pokémon tortue.
- C'est pas le moment. Arrêtez de vous disputer. A Bourg-Palette, on sera accueillis par le professeur Chen... je commence.
- Qui c'est ? demande Salamèche, le pokémon lézard.
- Un vieux pépé qui se dit chercheur en pokémon. » répond la tortue.

Après un petit instant de silence, je continue :

- « Il s'occupera de nous, puis de jeunes dresseurs viendront pour nous choisir comme pokémon et on partira l'aventure, avec eux. »

Salamèche n'a pas l'air content, de son air attentif il passe à un air triste.

- « Faut se faire une raison mon gars, on va être séparer. Peut-être même qu'on se reverra jamais. Mais c'est pas tout... j'en ai marre de rester dans cette cage... Moi je sors ! dit Carapuce.
- Oui c'est vrai, un peu d'air ne fera pas de mal. » je dis.

Salamèche brûle légèrement les barreaux de la cage qui deviennent gris foncé. Carapuce arrosent les barreaux de la cage qui deviennent encore plus rouge foncé. Pour finir, je brise les barreaux avec mes feuilles tranchantes. Carapuce court pour se dégourdir les pattes, Salamèche se rapproche d'un hublot et regarde à travers, dehors. Moi, je sors tranquillement et me couche entre des cartons. Carapuce dit à Salamèche :

- « Tu vas pas sauter quand même ? »

Salamèche se retourne, pousse un soupir et se décide à répondre :

- « Non... mais c'est une des dernières fois qu'on sera ensemble... »

Carapuce soupire.

- « On voit que tu n'es qu'un enfant, tu sais pas ce que c'est de se balader avec quelqu'un, de se battre... et tout. »

Salamèche tourne le dos à Carapuce pour regarder à travers le hublot. Il se retourne d'un air surpris et affolé.

- « La mer... » commence t-il, mais une secousse l'empêche de finir sa phrase. Les caisses, la cage cassée et nous, sommes poussés vers l'autre bout du bateau, on heurte une porte.

J'essaye de me relever, mais je suis repoussé par une autre secousse. J'accroche mes lianes à une lumière éteinte et me relève, je m'avance, doucement et difficilement vers le hublot. J'arrive à côté de lui, je regarde à travers, Carapuce s'approche du hublot à son tour et s'écrie :

- « Wouah !!! On se croirait dans le Titanic !!! Une tempête, des éclairs, la mer qui s'agite !!!! »

Salamèche est toujours contre la porte, la tête entre les pattes, les yeux fermés. Il a peur.

- « Qu'est-ce que c'est ?! s'écrie Carapuce en s'écrasant contre le hublot.
- Le bateau penche vers ton côté !
- Haaa ! Un truc m'a percuté le visage ! » crie t-il en se secouant la tête.

Je regarde la chose qui c'est écrasée au sol. Je tourne mon regard vers le hublot, la « vitre » est cassée et un trou encore plus gros, assez gros pour que je passe est à la place du petit cercle encastré dans les murs du bateau !

- « C'est qu'un Roucoups, Carapuce ! » je le rasure est le r'attrape avec une de mes lianes.
Je cours pour me mettre prêt de la porte, aux côtés de Salamèche. Je me cale contre la porte, j'ai ramené Carapuce avec nous. Le bateau se redresse. La mer semble se calmer. Carapuce pousse un soupir de soulagement, Salamèche tremble et moi je vais voir le hublot, enfin, le trou qui ne ressemble a rien.

- Pourvu que ça reste comme ça..., je tourne la tête vers le Roucoups. Ca va ?
- Aie... J'ai juste percuté une « fenêtre » mais ça va... Allez, je vais vite filer moi ! » répond l'oiseau.

Nous nous disons au revoir. Je vais parler à Salamèche.

- « Qu'est-ce que tu as ? C'est fini tu sais ! Le bateau repart tranquillement !
- Non... ce n'est que le calme avant la tempête... dit-il en tremblant.
- C'est pas faux !!! » s'écrie Carapuce.

Le pokémon tortue glisse vers l'arrière du bateau, qui, je vous le rappel, est le côté opposé à la porte, je l'attrape avec mes lianes et le remet du côté de la porte.

- « On a un moyen de s'en sortir... C'est risqué... mais c'est où ça où ont va être englouti par les profondeurs de l'océan ! leur dis-je.
- Qu'est-ce que tu attends ?! dit le nous ! crie le pokémon tortue.
- On va sortir par le « hublot » qui est cassé, ensuite, Salamèche sera sur toi, Carapuce, et moi je m'accrocherai à ta queue, on quittera cette endroit en vitesse et on devrait arriver sur une île ! »

Carapuce approuve, l'eau n'est pas encore rentrée dans le bateau, Carapuce prend Salamèche sur son dos, il passe avec lui par le trou et se retrouve à la surface. Je les rejoins à la surface. La mer est très agitée ! On se retrouve séparés par la mer, l'eau m'emporte, je voit Carapuce et Salamèche au loin, Carapuce, lui, peux nager jusqu'à une petite île...

Fin du flash-back.

- « Wouah !!! s'exclame Natu.
- Et après ? Comment notre dresseur t'a capturé ? demande Mentali à Bulbizarre.

Le silence s'installe quelque instant dans notre abri. Bulbizarre réfléchi quelques instants, puis répond a Mentali :

- « J'ai été repêché par un pêcheur en bateau. Ensuite, je me suis promené dans la région Kanto, notre région, et notre dresseur m'a attrapé. »

Je n'aime pas me vanter de mes exploits, mais je vais en rajouter une :

- « Oui, d'ailleurs, on était déjà Mentali et moi...
- A vous disputer. » Rajoute Bulbizarre.

J'attends, un peu étonné. Puis je continue mes exploits :

- « On était déjà tout les deux avec notre dresseur, enfin, Mentali n'était, encore, qu'une Evoli.
- Elle était d'ailleurs plus jolie ! » rajoute Bulbizarre.

... ... Vous êtes sûr de bien vouloir la suite... là ? Et bien, Bulbizarre c'est retrouvé avec une marque rouge, signée d'une Mentali en colère.

- « Ne jamais frapper ses aînés... » rajoute Bulbizarre, d'un ton boudeur.

Chapitre 7 - Souvenir (2)


- Mentali allez raconte !
- Oui raconte !
- D'accord...

Flash-back :

Je me lève, comme tous les matins. Je vais pour prendre l'air mais j'aperçois mon père. Un homme est devant lui, mon père Noctali la sûrement hypnotisé !

- « Papa... murmure-je.
- Maintenant tu vas partir loin d'ici ! » s'écrie mon père.

L'homme hypnotisé s'en va contrôlé par mon père. Mon père se retourne et passe devant moi comme si rien ne s'était passé. Il est parti. J'ai pas envie que notre manoir devienne envahi par des dresseur. Discrètement, je sors du manoir. Quelques personnes sont là, dans la ville. Je pars du manoir et visite la ville. Je m'approche de ce que les humains appellent « boulanger », j'essaye de prendre mon air le plus triste. La réaction ? Ou j'ai pas réussi à prendre mon air le plus triste ou il est insensible ! Je lui tire la langue puis repars, les yeux fermés, la tête haute et...

- « AIEEEE !!! »

Me prend un poteau ! Je secoue la tête de gauche à droite. J'entends des pas et quelqu'un me parler :

- « Tu as faim ? »

Je me retourne, un jeune garçon est là, il a un machin truc orange poilu à côté de lui, le garçon me tend sa main, il y a ce que je « soupçonne » d'être des croquettes. Je souris au garçon puis prend les quelques croquettes. Sympa ce type !

- « Merci ! »

Le machin truc poilu a vraiment l'air d'être stupide...

- « Evoli, voici Caninos (Le machin truc poilu a l'air stupide...) veux-tu nous accompagner ?
- Ouais ! Le manoir est franchement nul ! »

Il sourit puis prend une balle rouge et blanche.
- « Hum ?
- Evoli tu vas te faire aspirer par ceci, d'accord ?
- Si ça peux m'éviter le manoir, d'accord. »

Alors là ! J'oublie le fait que le truc poilu... le Caninos, soit stupide ! Le gars prend une pose très bizarre et s'écrie « Pokéball go » ! La balle me frappe en pleine tête (Rassurez-vous la pokéball n'a rien), s'ouvre et m'aspire. Alors là j'ai tout vu ! Je suis aspirée dans un étrange flash blanc, je tombe ! Quand j'ouvre les yeux je suis dans un endroit zarbi... une pokéball ? Oui c'est ça. Je vois à travers le garçon est là, il montre la balle au truc... au Caninos.

Fin du flash-back.

- « Quoi ?! J'avais un air stupide ! crie-je.
- Ouais. C'est dur mais c'est la vérité ! dit Mentali en hochant la tête.
- Moi quand je t'ai vu t'avais un air de... commence Absol.
- Eh ! Reste poli ! l'interrompt Natu. Je suis fier de ce petit oiseau.
- M'en fiche.
- Bah tiens, c'est à Natu maintenant ! s'exclame Mentali.
- Chouette ! Alors...

Flash-back :

Je suis déjà levé depuis un petit moment. Békipan apporte le courrier (Même chez les pokémon ! Et oui !). Je le regarde bien attentivement. Je veux voler comme lui... Mais oui ! J'ai une idée !! Je descends à toute vitesse les escaliers (Que de surprise ! Ah oui, j'habite dans un arbre, en haut, 2er étage à gauche !), j'arrive dans le salon mes parents sont là.

- « Maman, papa ! Je veux apprendre à voler ! »

Je les ai surpris dans cette interruption...

- « D'accord Natu. Viens. » me dit ma mère, Xatu comme mon père.

Ils n'ont sûrement pas envie que je déboule une fois de plus comme ça. Ma mère m'emmène dehors, mon père me fait signe de monter sur lui, je grimpe, mes parents s'envolent. On arrive dans une petite colline.

- « Natu, tu vas faire ce que je te dis.
- Oui papa.
- Tout d'abord, tu vas te reculer. »

Je me recule, mon père hoche la tête pour dire : « c'est bon. »

- « Ensuite tu cours le plus vite possible ! »

Je cours, cours et cours encore.

- « Maintenant saute ! »

Je prends appui sur une de mes pattes et m'élance dans le ciel.

- « Déploie tes ailes ! »

Mes ailes sont collées ! Elles ne bougent pas ! C'est pas vrai !

- « Papa j'y arrive pas !! Qu'est-ce que je dois faire ?!
- Déploie-les !
- Je peux pas !! »

Je fonce dans un buisson, j'en ressort avec quelques coupures et une bosse sur la tête. Rien de grave.

- « Natu ça va ?! s'écrie ma mère.
- Oui le buisson n'a rien... je réponds.
- Natu remonte. »

Je remonte la colline après 3 chutes consécutives.

- « C'est bon je suis là...
- Parfait. Tu dois te concentrer au maximum ! »

Je me concentre au maximum comme quand je veux faire l'attaque Choc-Mentali.

- « Reste concentré, recule, cours, et saute ! »

Je saute, toujours aussi concentré.

- « Déploie tes ailes ! »

Je me concentre sur une chose : le déploiement de mes ailes. Tout doucement, je les sens s'écarter de mon corps !

- « Bats des ailes ! »

Je me concentre toujours sur mes ailes, je les fais doucement battre.

- « Continue ! C'est bien ! »

Je vole, à présent je dois essayer de retourner près de mes parents ! Je descend une aile, je lève une autre je tourne, je remonte mon aile baissée puis je bats des ailes.

- « Maintenant bat de moins en moins jusqu'à arrêter ! »

Je suis près d'eux ! Je bats doucement, encore plus doucement puis j'arrête. J'ai réussi !

- « J'ai réussi ?!
- Oui bravo Natu. Tu vas pouvoir partir de la maison. Tu es un grand oiseau qui sait voler seulement par lui-même.
- Oui maman. Je partirai demain. »

Fin du flash-back.

- « Et tu es parti le lendemain ?
- Bien sûr Caninos. Ensuite, je volais dans la région Kanto, notre région et notre dresseur m'a attrapé. Il avait Toi, Bulbizarre et Mentali qui était une Evoli.
- Cool.
- Il reste plus que Moi, Absol et Buizel.
- Buizel tu passeras la prochaine fois. » dit-on en chœur.

Il hoche la tête. Absol va vouloir passer le dernier, ça sera à mon tour après Buizel.